samedi 8 décembre 2007

Packshot #3


La scène se déroule au carrousel du Louvre. Un grand défilé de mode se prépare. La foule se presse devant l'entrée gardée par de jolis garçons du lycée Janson-de-Sailly en cravates rouges. Nous pénétrons à l'intérieur de la salle, pleine à craquer de tous les VIP's de la terre.
La lumière s'éteint. La foule des invités murmure un "AAAH" de contentetement. Sur le podium défilent des filles entièrement nues au son d'une musiques techno-dirty-metal-hard-acid-house.
Les invités s'extasient devant ces sublimes mannequins dénués de vêtements: seins majestueux, fesses rebondies, jambes interminables, pubis ratiboisé en forme de rectangle. Soudain elles s'arrêtent au milieu du catwalk, glissent leurs mains manucurées sous leurs aisselles et y trouvent une fermeture éclair ! Elles dézipent alors leurs peaux satinées, se débarassent de leurs épidermes comme on retire une combinaison de plongée. Dans le public, une vielle duchesse s'évanouit. Un barbu portant des lunettes de soleil éjacule sur le veston de son voisin de devant. Une jeune fille de douze ans suce une glace en forme de phallus en se caressant l'entrejambe.
Sous leurs peaux artificielles, les tops sont en métal. Des cyborgs d'acier trempé, des androïdes miroitants. L'une des filles est recouverte de coupures de cent Euros. Un autre se met à cracher des pièces de monnaie. Une troisième jette une pluie de cartes de crédit comme autant de confettis. Ce sont de véritables tirelires robotiques (d'ailleurs un des modèles sort des billets de son sexe métallique comme d'un distributeur automatique).
Standing ovation de la foule. Les gens grondent de plaisir. L'ambiance est électrique. La musique s'accélère jusqu'a devenir insoutenable. Des têtes explosent dans les travées. On déplore une douzaine d'arrêts cardiaques et plusieurs viols collectifs au second rang.

" C'était un message un de la FFRMC ( fédération française pour la réouverture des maisons closes )."


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